Y’en a qui on de bonnes résolutions en début d’année, d’autres
qui n’en voient pas l’intérêt, et d’autres encore qui en prennent en plein
milieu de l’année. Moi, je fais partie de ceux-là en prenant de bonnes
résolutions maintenant, en tout début du mois de mars. C’est un peu original,
mais le principe de base reste le même.
Pourquoi maintenant me demanderez-vous ? Et bien, je
crois qu’en fait, aujourd’hui j’en ressens le besoin, et je dirais même plus, ça
pourrait m’être bénéfique. Ceux qui ont la chance de me connaître savent que
chez moi, les bonnes résolutions ce n’est pas de la rigolade. Une bonne
résolution, ce n’est pas rien, je m’y tiens et je mets un point d’honneur à la
respecter. Eh oui, même si elle n’engage que moi, cette promesse est sacrée, c’est
un contrat personnel entre moi et moi.
Donc une bonne résolution OK, c'est bien joli, mais en quoi
cela concerne ce blog ? Et bien en fait, il s’agit justement de ce blog,
de ce que nous voulons en faire, de pourquoi il a été crée et de comment nous
allons nous y prendre pour qu'il devienne ce que nous voulons. Il s'agit donc
de s'occuper de lui, de le faire vivre, et de s'organiser afin d'y consacrer un
minimum de temps hebdomadaire.
Écrire n’a jamais été un problème et est même un plaisir.
J’écris beaucoup pour moi, pour raconter des histoires, pour mettre mes idées
au clair, pour les amis, pour répondre à des mails, pour plein de groupes FB, etc.,
cependant, rarement je « m’oblige » à écrire. J’y dédie le temps
nécessaire lorsque j’ai envie, mais quand le temps manque, ça devient plus compliqué.
Et aujourd’hui, ce qui me fait le plus défaut, c’est bien le temps.
Le temps et surtout l’organisation de mon temps, qui me
permettrait de casser toutes mes envies. Sur le papier quand je fais un beau tableau
journalier, techniquement le temps n'est pas un souci, même si j’y inclus les
obligations qu’on peut imaginer. Il reste même du temps libre pour les extras,
les imprévus, et tout ce qui n’a pas à rentrer dans une case. Il y a donc un
hic entre le papier et la réalité. Hic, qui se situe dans la gestion du temps
et je crois que notre TDM y est pour quelque chose.
Durant pratiquement sept mois, nos seuls impératifs
étaient de profiter de ce que l’Aventure nous offrait, de trouver un endroit
pour dormir chaque soir, tout en nous assurant d’avoir suffisamment de vivres
et de carburant. Autant dire que le temps prenait une tout autre dimension où
tout n’était que plaisir et détente. Parfois, la gestion de notre temps s’apparentait
à suivre nos points de chute obligatoires, ainsi qu’à respecter nos vols imposés,
mais cela sans plus de rythme quotidien. Nous nous levions quand le soleil, le
froid, la chaleur voir la faim nous réveillaient tout en sachant qu’une journée
de découverte nous attendait. Nous mangions, roulions, dormions, sans aucun
programme établi, sans aucune routine mise en place, seulement celles des
merveilles à découvrir. Nous ne savions pas toujours où nous serions le soir même
et encore moins le lendemain. La feuille de route était certes bien là, mais
juste comme un guide, une orientation. Elle a tant de fois était détournée,
changée et adaptée au gré de nos envies, de nos rencontres, et des possibilités
qui s’offraient à nous, qu’elle est maintenant toute gribouillée et chiffonnée.
Ceci dit, elle a eu une grande utilité pour notre budget : tous les jours je
notais dessus les dépenses (carburants, courses alimentaires, sorties... etc.).
Quand je mettrais le nez dedans, je serais capable de faire entièrement notre
budget du TDM avec les différentes catégories de frais. Un outil bien précieux
pour les familles qui se demande comment cela se passe sur place et qui permet
d’avoir un aperçu des prix. Mais bon, là encore, cela nécessite du temps... nous
en revenons donc toujours à la même chose : il faut que j’organise mon
temps. Le pire est que je sais le faire, j'ai toujours su le faire.
La bonne nouvelle est que désormais, je suis prête à le refaire.
Voilà maintenant presque deux mois que nous sommes
revenus et que doucement nous réintégrons l’idée de reprendre une vie
quotidienne. Une vie sédentaire rythmée par nos activités, par des projets, par
la mise en place de routine indispensable à chacun pour savoir où il va,
pourquoi il se lève chaque matin. Pour attendre avec impatience le lendemain, l'après-demain
et ainsi de suite.
Donc, oui, je pense pouvoir l’affirmer : nous sommes
officiellement de retour. Nous le sommes physiquement, mais avant tout
mentalement. Nous reprenons enfin le contrôle de nos vies, et ça fait du bien !
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